Le salon Retromobile vient de se dérouler du 05 au 09 février 2025 Porte de Versailles.
Une fois encore, le rendez-vous parisien des amoureux de la voiture ancienne a été exceptionnel, même si, pour certains, le niveau a baissé depuis l'année dernière.
Ce n'est pas mon ressenti, bien au contraire, mais ce genre de sentiment est toujours personnel.
Pour ma part, la qualité du plateau des Ferrari présentées cette année fait de cette édition 2025 un millésime d'exception, digne d'un changement de décennie pour la marque de Maranello.
Il faudra pourtant encore attendre deux ans pour ça.
Alors, la présence de deux exemplaires emblématiques lors de la vente Sotheby's a-t-elle motivé les autres vendeurs et collectionneurs? Les 75 bougies de la Formule 1 ont elles joué un rôle? Avons nous simplement assisté à une conjonction de planètes dans lequel le hasard a bien fait les choses?
Je ne vais en tout cas pas bouder mon plaisir, et comme, de toute façon, nous sommes tous des tifosi, je vous propose un petit retour sur l'évènement, vu par le prisme des belles frappées du cheval cabré.
Pour voir les photos en grand format, n'hésitez pas à faire un clic droit sur la souris et à les "ouvrir dans un nouvel onglet".
La vente Sotheby's au Carrousel du Louvre.
La star de la vente parisienne proposée par la grande maison américaine, la Ferrari 250 LM #5893, victorieuse des 24 Heures du Mans 1965 aux mains de Jochen Rindt et Masten Gregory après une course haletante. La berlinette , au charme incroyable, quittera la collection de l'Indianapolis Motor Speedway Museum pour 35 millions d'euros. Elle n'était, à priori, pas revenue sur le territoire français depuis 1969.
Autre beauté présente au Carrousel du Louvre avec la Ferrari 512 M #1030. Née 512 S au printemps 1970 et livrée à l'Ecurie Francorchamps, elle termina cinquième des 24 Heures du Mans cette année là avec Alistair Walker et Hughes de Fierlant. Convertie aux spécifications M après les 24 Heures de Daytona 1971, elle retourne pour la seconde fois dans la Sarthe où elle abandonne à la 17ème heure, boite de vitesse cassée. De Fierlant était, cette fois, associé à Alain de Cadenet. La 512 M #1030 restera comme la dernière Sport Prototype engagée en course par l'emblématique team belge.
La 512 BB/LM #35529, ultime évolution de la Berlinetta Boxer en version compétition, développée par Pininfarina pour le compte de Fabrizio Violati en 1981. Elle débutera par une victoire en GTX lors des 1000 Km de Monza avant d'abandonner, à la quinzième heure, lors des 24 Heures du Mans 1981, suite à des problèmes de transmission. L'industriel romain était, pour l'occasion, accompagné par Duilio Truffo et Maurizio Flammini. Violati la fera rouler ensuite épisodiquement en Italie, avant de se concentrer de nouveau sur ses affaires. Elle retourne en piste en 1984 et participe une seconde fois à la classique Sarthoise, confiée à Maurizio Micangeli , Roberto Marazzi et Dominique Lacaud. Elle se retire à la sixième heure, trahie par sa boite de vitesse. Après la fin de sa carrière sportive, elle intègre la Collezione Maranello Rosso jusqu'à sa dispersion, passant ensuite chez Jean Guikas puis chez Christopher Stahl.
La très belle 212/225 Export Vignale Berlinetta #0190ED. Née 212 Export au printemps 1952, elle sera reconditionnée à l'usine après l'accident mortel de Marius Heyman lors du Rallye Liège-Rome-Liège. Transformée en 225S, elle est vendue à Joseph Ampoulié en 1955. Le concessionnaire Ford de Neuilly sur Seine va participer à son volant, associé à Yves Giraud-Cabantous, au 1000 Km de Paris 1956 et terminer neuvième des 12 Heure de Reims la même année. Vendue à Claude Barbier l'année suivante, elle est totalement détruite par un incendie lors d'une course de côte et va rester sous forme d'épave jusqu'au début des années 2000. Elle est alors entièrement reconstruite en Italie et, après avoir changé de mains et de livrée quelques fois depuis, elle a été certifiée par le Ferrari Classiche en juillet dernier.
Soixante ans de présence française en F1.
Une très belle exposition consacrée à la présence française en F1 depuis 1965 était organisée lors du salon.
Forcément, des autos de la Scuderia pilotées par des pilotes français étaient présentes.
La 156-85 #078, dernière F1 piloté par René Arnoux pour le compte de la Scuderia. L'isérois la mènera à la quatrième place du GP du Brésil avant d'être évincé au profit de Stefan Johansson. La #078 fera ensuite partie de la collection Jacky Setton.
La Ferrari F92A #131 ex-Alesi en 1992. Une monoplace à la ligne très fluide qui utilise des solutions techniques originales avec, notamment, ce système de double fond plat imaginé par Jean-Claude Migeot et Steve Nichols. Conçue en pleine restructuration de l'écurie, elle ne sera pas une grande réussite, le pilote français ne réussissant à accéder à la troisième marche du podium qu'à deux reprises seulement dans la saison. Ce châssis ne semble pas avoir pris part à un Grand Prix, il aurait servi de T-Car et de voiture de développement.
Quarante ans de F1 Ferrari chez Richard Mille.
La fabuleuse 312 B #003 de 1970. Une des meilleures monoplaces dessinées par Mauro Forghieri, poussant la technique "Aero" à son plus haut niveau. Elle permettra à Ferrari de revenir sur le devant de la scène et à Jacky Ickx de décrocher la seconde place au championnat pilote avec trois victoires. Ce châssis, le #003, fut celui du pilote belge lors de sa mémorable bagarre avec Jochen Rindt durant le GP d'Allemagne où il terminera second. Le belge le mènera à la victoire au Mexique en 1970 et en Allemagne l'année suivante. Juste derrière elle, la F1 87/88C #102 de 1988. Cette année là, les McLaren Honda se Prost et Senna vont s'imposer dans tous les Grand Prix de la saison, à l'exception du GP d'Italie, remporté par Gerhard Berger au volant de la #102, un mois quasiment jour pour jour après le décès d'Enzo Ferrari, disparu le 14 août. Le plus bel hommage que pouvait rendre la Scuderia à son créateur.
Au premier plan, la 126 C4 #074 avec laquelle Michele Alboreto remporta le GP de Belgique 1984 à Zolder, seule victoire Ferrari de la saison. Derrière elle, une monoplace Championne du Monde en 1975, la 312T, dévoile sa coque. Ce châssis, le #024, fut attribué à Clay Regazzoni, et a débuté sa carrière lors du GP de France 1975. A son volant, le pilote suisse va reporter le GP d’Italie 1975 à Monza et le GP des Etats Unis Ouest 1976 à Long Beach.
La F399 #196, avec laquelle Mika Salo termina sur la troisième marche du podium du GP d'Italie 1999, avant qu'Eddie Irvine ne la mène à la victoire lors du GP de Malaisie un mois plus tard. A l'arrière plan, la F1-642 #130, châssis attribué à Alain Prost lors de la difficile saison 1991. Le français accèdera deux fois au podium à son volant, terminant troisième en Italie et second en Espagne.
Autres monoplaces Championnes du Monde avec, au premier plan, la F2002 #221, victorieuse à cinq reprises aux mains de Michael Schumacher au cours de la construction de son cinquième titre. L'allemand remporte, grâce à elle, les GP d'Espagne, du Canada, d'Angleterre, d'Allemagne et de Belgique. En retrait, la F2007 #259, un châssis qui servira essentiellement au développement et ne roulera, à priori, qu'en tests. Pilotée par Kimi Räikkönen, Felipe Massa, Luca Badoer, Marc Gené, mais également à une seule occasion, Michael Schumacher, elle a participé, à son niveau, à la conquête du titre constructeur 2007 et du dernier titre pilote décroché, à ce jour, par la Scuderia.
Joe Macari Performance Cars.
Juste en face, sur le stand du concessionnaire londonien, trônait cette LaFerrari à la livrée étonnamment discrète.
Lukas Hüni AG.
Comme toujours, de l'exceptionnel sur le stand suisse à l'image de cette superbe Ferrari 275 GTB/4, à priori la #09855. Une auto livrée en Espagne en 1967 et totalement restaurée à la fin de la décennie 2000.
La Ferrari 250 GT Passo Corto Berlinetta Competizione #1539GT, la toute première "SWB" qui servira de modèle de développement pour la série et roulera beaucoup sur l'Aerotodrome de Modène. C'est elle également qui servira de modèle de présentation lors du Salon de Paris 1959. Vendue à Gordon Pennington début 1960, elle débute en compétition lors des 12 Heures de Sebring où elle se classe sixième grâce à Bill Sturgis et Fritz d'Orey. Elle ensuite rachetée par David Lane et termine sa carrière dès la fin de la saison. Une auto qui sera beaucoup vu dans les compétitions historiques.
Les occasions de croiser une 250 Testa Rossa sont rares. La #0758TR a été livrée neuve à Jose Miguel Galia, à Caracas, courant 1958. Le vénézuélien courra quelques années avec elle, avec réussite, avant de la vendre à Rodrigo Borges. La #0758TR va avoir une longue carrière dans les courses sud américaines jusqu'à la fin des années 70 et va subir tout les outrages. Remotorisée à plusieurs reprises avec des V8 Chevrolet, elle termine avec une disgracieuse carrosserie de prototype. Redécouverte par Pietro Brigato dans le courant des années 80, elle est restaurée aux Etats Unis et reprend sa forme initiale, participant, dès lors, à de nombreuses rétrospectives historiques. Elle intègre la collection Lukas Hüni en 2005 avant d'être de nouveau restaurée, retrouvant, lors de cette remis en état, sa livrée d'origine.
Première des sept construites, la Ferrari 375 MM #0358AM, une berlinette, a été livrées neuve à Franco Cornacchia, à Milan, dans le courant de l'année 1953. Ami proche d'Enzo Ferrari, Cornacchia dirige la Scuderia Guastalla, écurie pour le compte de laquelle la #0358AM va participer à la Carrera Panamericana pilotée par Umberto Maglioli et Nino Cassini. Très performante, la belle italienne ne verra pas l'arrivée, l'équipage perdant une roue lors d'une étape. Vendue ensuite à Carlo Bonomi, elle participe une seconde fois à la Carrera Panamericana en 1954. Elle passe la ligne hors délais et n'est pas classée avant d'entamer une carrière en Argentine. Elle réapparait en courses historiques à la fin des années 70 au Canada et deviendra une des autos régulières de Jean Sage, qui participera au Mans Classic 2002 à son volant.
Pour terminer avec nos amis suisses, une superbe 365 GT4 BB de 1975 dont la ligne, dessinée par Leonardo Fioravanti pour PininFarina et construite chez Scaglietti est décidément indémodable.
Peter classic racing cars.
Geoffroy Peter présentait la 712 CanAm #1010, une auto née 512S début 1970 et qui servira de base au développement de la 512 M. Elle débute dans sa version "Modificata" lors des 1000 Km de Zeltweg aux mains de Jacky Ickx et Ignazio Giunti, montrant un réel potentiel face aux Porsche 917 avant son abandon. Un mois plus tard, elle remporte les 9 Heures de Kyalami, hors championnat, avec le même équipage. Début 1971, la cylindrée de son V12 est portée à 7l dans l'optique du prochain championnat CanAm. Dans cette configuration, elle débute par un test en Interserie, à Imola, aux mains d'Arturo Merzario lors duquel elle s'impose. Elle est transformée en barquette avant de traverser l'Atlantique et de débuter, sous cette forme, lors de la manche de Watkins Glen, où Mario Andretti termine au pied du podium. Confiée au NART pour le reste de la saison et pilotée, successivement, par Jean Pierre Jarier puis Brian Redman, et aura bien du mal à lutter contre la domination des McLaren. Un monstre qui apparaitra dans plusieurs collections célèbres dont celle d'Albert Obrist, puis, plus tardivement, celle de Carlos Monteverde.
Sport et Collection: 500 Ferrari contre le cancer.
La Ferrari 312 T5 #048, un des châssis attribué à Gilles Villeneuve lors de la saison 1980. La #048 débute lors du GP d'Angleterre à Brands Hatch lors duquel elle abandonne au 35ème tour. Quelques semaines plus tard, le canadien termine sixième du GP d'Allemagne à son volant, le meilleur résultat de ce châssis en course. Comme la 712 CanAm, cette monoplace a également fait partie de la collection Albert Obrist.
La 250 GT LWB California Spyder #1057GT fut importée par Luigi Chinetti et vendue à New York en décembre 1958.
Le Mans Classic.
Le stand de la classique organisée par Peter Auto mettait la 312 P #0872 en valeur. Elle fut une des deux berlinettes engagées aux 24 Heures du Mans 1969 mais abandonnera dès le premier tour, lorsque Chris Amon percutera un des réservoirs d'essence de la Porsche 917 de John Woolfe à Maison Blanche. Elle est cédée au NART pour la saison 1970 et commence sa carrière américaine par une belle quatrième place et une victoire en Prototype lors des 24 Heures de Daytona, grâce à Mike Parkes et Sam Posey. Un mois plus tard, le britannique, associé cette fois à Chuck Parsons, amène la #0872 à la sixième place et remporte une nouvelle fois sa classe lors des 12 Heures de Sebring. Parsons et Tony Adamowicz passent la ligne des 24 Heures du Mans 1970, mais la #0872 n'est pas classée pour distance insuffisante. Durant l'hiver 1970/71, elle est transformée en spider par Wayne Sparling et retrouve la piste à l'occasion des 24 Heures de Daytona. Nestor Garcia-Veiga,Luigi Chinetti, Jr. et Alain De Cadenet terminent cinquième et remporte la catégorie Prototype. Elle participe une nouvelle fois au 12 Heures de Sebring où elle termine 8ème avant d'abandonner lors des 6 Heures de Daytona 1972. La 312P #072 termine sa carrière aux 24 Heures du Mans 1974. Devenue "Chinetti Speciale" et confiée à Jean-Claude Andruet, Teodoro Zeccoli, elle termine au neuvième rang. #0872 reprend sa forme initiale lors de sa restauration de 1997 et participe depuis, très régulièrement, à des compétitions historiques.
Fiskens.
Gregor Fisken présentait à la vente la 550 GTO Prodive CRD01 (#107617), la première des dix produites par la société de David Richards à partir de 2001, pour participer au Championnat FIA GT. Voiture de développement, la CRD01 cumulera de nombreux kilomètres en tests et mènera une longue carrière courant jusqu'à fin 2004. Elle remporte deux victoires dès sa première année d'exploitation, s'imposant en Autriche lors des 3 Heures de l'A1 Ring pilotée par Rickard Rydell et Peter Kox, puis, un mois plus tard, elle l'emporte lors des 3 Heures de Jarama, Alain Menu étant, cette fois associé à Rydell.
JMB Classic.
La 575 Maranello GT Competizione #F131 MGT 2210 trônait sur le stand de Jean-Michel Bouresche. Cette ancienne titulaire du JMB Racing participa à deux courses en 2003, terminant cinquième lors des 3 Heures de Monza, pilotée par Christian Pescatori et Boris Derichebourg.
Broad Arrow.
Autre pièce exceptionnelle présentée par la maison Broad Arrow avec la 166 Spyder Corsa #004C de 1948. Assemblée à peine un an après la fondation de la marque, elle fait partie des plus anciennes Ferrari sauvegardées et une des plus originales. Vendue neuve aux premiers clients de la marque, les frères milanais Gabriele et Soave Besana, elle participe à deux reprises aux Mille Miglia, sans jamais voir l'arrivée. Elle est également régulièrement alignée en Grand Prix F2 avant d'être vendue au français Victor Polledry qui la pilote en course jusqu'en 1956. Conservée par la même famille de 1965 à 2015, elle a été certifiée depuis par le Ferrari Classiche. Sur le même stand était également présentée une très belle 275 GTS.
Girardo & Co.
L'équipe de Max Girardo avait, une fois de plus, rassemblé un fabuleux plateau. Pour commencer, la très controversée 375 Plus #0384AM, un des monstres développés en 1954 pour lutter contre les nouvelles Jaguar Type D. #0384AM abandonne au Col de Futa lors des Mille Miglia alors qu'elle était pilotée par Umberto Maglioli. Deux semaines plus tard, José Froilan Gonzales remporte à Silverstone le Daily Express Trophy à son volant. Pour les 24 Heures du Mans, Maglioli est, cette fois associé à Paolo Marzotto. #0384AM quitte la ronde au 87ème tour, pont arrière cassé. Elle est ensuite vendue à James Kimberly qui l'engage au 12 Heures de Sebring 1955. Une fois encore, la 375 Plus est trahie par son pont arrière. Pilotée alternativement par son propriétaire et Howard Hively, elle courre jusqu'en 1956 dans des épreuves américaines. Elle est ensuite victime d'un incendie et son épave est rachetée par Karl Kleve en 1958, qui l'expose sur un terrain boisé à l'ouest de Cincinnati. La suite de l'histoire se complexifie en 1986, est je suis certain qu'en quelques clics, vous découvrirez ce qui s'est passé si vous ne le savez déjà.
La 250 GT SWB Berlinetta Competition #2127GT est livrée début septembre 1960 à Pierre Dumay. Quelques jours plus tard, le parisien, associé à son ami Jo Schlesser, aligne sa nouvelle berlinette aluminium au départ du Tour de France Automobile. Après une course disputée, Schlesser et Dumay termineront second derrière Willy Mairesse et Georges Berger. Dumay conserve #2127GT jusqu'en 1962, l'inscrivant en course régulièrement, avant de la vendre à Antoine Cicoira qui l'amène à Dakar et la fera courir dans des épreuves africaines deux ans durant. #2127GT fini par intégrer la collection Stadler et restera en Suisse de nombreuses années.
L'exceptionnel duo de 340 Mexico Vignale ayant participé à la Carrera Panamericaine 1952. Le spyder, le #0228 AT de William Spear est le seul de la série a avoir été configuré en version barquette. La berlinette, la #0226 AT, était confiée à l'équipage Alberto Ascari et Giuseppe Scotuzzi. Aucune des deux ne verra l'arrivée, le coupé retournant chez Vignale après avoir abandonné sur accident.
Un châssis à gros palmarès avec la 333 SP #003 qui peut se targuer de deux victoires aux 12 Heures de Sebring, une première en 1995 avec Fermin Velez, Andy Evans et Eric van de Poele, puis une seconde, deux ans plus tard, avec Yannick Dalmas, Stefan Johansson, Fermin Velez et Andy Evans. Ce châssis a également participé aux 24 Heures du Mans 1996 et terminé second des 24 Heures de Daytona 1997. Au cours de sa longue carrière étalée entre 1994 et 2003, elle s'est imposé à six reprises, que ce soit en IMSA, en ISRS ou en SportsRacing World Cup.
La 296 GT3 #5144 Vista AF Corse, monture de François Heriau, Alessio Rovera et Simon Mann durant la saison WEC 2024. L'équipage s'est imposé dans la catégorie lors des 8 Heures de Bahreïn.
La F1-87 #098, victorieuse des GP du Japon et d'Australie 1987 aux mains de Gerhard Berger.
Au fil des allées du Salon.
Une autre 250 LM était présente sur le stand du Peninsula Classics, la #6053. Vendue durant l'été 1964 à George Drummond via le Maranello Concessionaires, elle est alors équipée d'un nez "Drogo" rallongé. Elle roule beaucoup, avec de très bons résultats, dans le championnat britannique BRSCC, que ce soit aux mains de George Drummond ou de Rollo Fielding, mais participe également occasionnellement à quelques manches européennes du Championnat du Monde d'Endurance. Courant 1968, elle est vendue au Paul Vestey Racing et va être engagée aux 24 Heures du Mans. Il semble qu'à cette occasion, elle soit équipée d'un nez de forme plus classique. Bénéficiant d'un niveau de préparation qualifié de médiocre par les chroniqueurs de l'époque, elle abandonne au 99ème tour alors qu'elle était pilotée par Paul Vestey et Roy Pike. Cette course marque la fin de sa carrière sportive. Elle restera longtemps aux Etats Unis dans la collection d'Anthony Podell avant de partir au japon où elle intègre la collection de Shiroh Kosaka où elle reste plus de vingt ans. #6053 est restaurée au début des années 2020 et certifiée Classiche à cette occasion.
Une 488 Challenge Evo.
Au minimum trois Monza Sp2 étaient présentées à la vente lors du salon, à l'image de ce superbe exemplaire "all black" présenté sur le stand de la Squadra.
Au milieu du capharnaüm qui caractérise traditionnellement la vente Artcurial, était présentée cette très belle 365 GTC/4. Elle etait accompagnée par une non moins superbe Ferrari 365 GTB/4 Daytona qui se reflète ici dans ses flancs.
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