La 52ème édition du Circuit Des Remparts d'Angoulême s'est déroulée les 13, 14 et 15 septembre 2024.
Comme toujours, de superbes autos ont investi les rues de la ville et les courses ont été disputées sur le célèbre circuit charentais.
Je vous propose de partager avec vous quelques photos de l'évènement.
Pour voir les photos en grand format, n'hésitez pas à faire un clic droit sur la souris et à les "ouvrir dans un nouvel onglet".
Dans les rues d'Angoulême.
Une très rare Lagonda 2-Litre Speed Model High Chassis Tourer. Celle là est la #OH9420, une auto qui a longtemps appartenue au collectionneur hollandais Dick Van Dijk.
Un bel alignement de Porsche 911 Targa avec, au premier plan, le trente-cinquième exemplaire de la première série, le "Soft-Windows", produite en 1967, la #500 037, prêtée par le Musée Porsche de Stuttgart.
La G.A.R Type B5 de 1930 remporte le Grand Prix de l'ACF dans le cadre du concours d'élégance 2024. Si je ne dis pas de bêtises, cette sublime voiturette produite par Joseph Gardahaut à la fin des années folles est la #795, qui était encore, il y a peu, un des bijoux du musée Mullin.
Splendide également, l'Alfa Roméo 6C 1750 GS Spider Zagato #10814397 construite en 1932 à la demande de Giorgio Parodi, co-fondateur de Moto-Guzzi.
Pour fêter dignement le quarantième anniversaire de la marque française, les Venturi étaient à l'honneur. Romain et ses amis avaient réuni une quinzaine de modèles dont quatre exemplaires de compétition. Ainsi, deux 400 Trophy étaient présentes, dont une préparée pour participer aux courses sur glace. Elles étaient accompagnées par deux ArtCar, la 260 Procar peinte par Filip'O cette année, et la 300 GTR #VK8 GTS 411 99 CE 002, à priori la seule des deux restantes en état de rouler, peinte par Fabrice Hybert en 2002.
C'est la marque bordelaise Motobloc qui était mise à en valeur pour cette édition 2024 dans le jardin de l'hôtel de ville. Ce torpédo type S4 était dans un état magnifique.
Une exposition de véhicules ayant participé au Paris Dakar était organisée devant les halles. Trois Renault 20 Turbo 4×4 préparées par les Frères Marreau y étaient présentées, le modèle de 1981, accompagné par la voiture victorieuse l'année suivante et son véhicule d'assistance.
En piste.
La BUC du Grand Prix de Boulogne 1925 était présentée dans le paddock. Cette première création des frères Angelo et Paul-Albert Bucciali n'avait, à priori pas roulé depuis cette époque et réapparait après une restauration de deux mille heures.
Mais le spectacle était également en piste, et quel spectacle. Au volant de sa Porsche 911 RS 3.0 1972, Romain Dumas a fait le show lors du plateau Henri Greder. L'alésien s'impose en explosant le record du tour établit par Lionel Robert en 2021 en 55"717, le fixant désormais à 52"255, soit quasiment trois secondes et demi plus rapide.
Cette très belle Porsche Carrera 3.0L préparée RSR 74 Gr V piloté par Nicolas Leroy Floriot était présente sur le plateau Greder. Il me semble que c'est la très belle reconstruction préparée par les frères Alméras il y a quelques années pour évoquer la voiture de Fréquelin et Delaval qui participa au Tour de France Automobile 1976.
Après la victoire de Christian Pedersen sur "Miss Green" l'année dernière, c'est cette fois Simon Gallon qui s'impose sur « Scarlet », son Austin Seven Pigsty Special de 1936.
Pour fêter les 80 ans de la 4cv, Renault Classic, qui s'appelle, semble-t-il, désormais "The original", avait organisé un plateau regroupant de nombreuses barquettes ou dérivées de la "motte de beurre". Un de mes coups de cœur va au Tank Burnel de Pierre Dufour, une magnifique barquette crée par Renault Maroc en 1953 et qui participera, la même année, aux 12 Heures de Casablanca
L'occasion également de voir en piste l'unique prototype du Coupé Vernet Pairard, sauvé par le fils de Robert Mauger, l'ingénieur qui l'a dessiné et qui est désormais gérée par le service patrimoine de Renault. Juste splendide
Jonathan Bailley a littéralement survolé le plateau Marc Nicolosi au volant de sa Bugatti 35C.
La Dexter Sport Biplace de 1906 pointe l'oie sauvage de son bouchon de radiateur à pleine vitesse.
Le plateau monoplaces était cette année réservé aux Formule Junior. Alex Morton l'emporte au volant de sa Condor SII de 1960 devant Graham Barron et sa Gemini Mk2 de 1959.
Un plateau où était présente la superbe Monopole-Oliviera, une magnifique formule junior construite en 1959 avec les restes du programme endurance de Monopole-Poissy par José Carvallo de Oliveira, aidé par d'autres membres du service course alors officiellement fermé, et avec l'accord de Jean de Montrémy.
Simon Kelleway remporte le plateau Raymond Sommer au volant de sa Riley TT Sprite de 1937.
Une Cobra Daytona a fait son retour sur le tourniquet Charentais, celle d'Olivier Muytjens, qui remporte le plateau Jean-Pierre Beltoise a l'issue d'une course émaillée d'incidents.
La très originale Fairthorpe Electron de Pascal Rajon voit le drapeau à damiers et termine quatrième du plateau Jean-Pierre Beltoise.
Pour terminer, une petite vue du paddock en début de soirée, lorsque le calme est revenu, histoire de vous donner rendez vous à l'année prochaine.