Les dix-huitièmes Classic-Days viennent de se dérouler les 26 et 27 avril 2025 sur le circuit de Magny-Cours.
Une fois encore, et malgré un Grand Prix de France Historique organisé le même weekend au Castellet, la manifestation nivernaise a rencontré un beau succès populaire, tant autour du circuit que lors de la traditionnelle parade en centre-ville.
Comme toujours, de nombreuses personnalités avaient été invitées. Cette année, dans le cadre des 75 ans de la Formule 1, c'est le double Champion du Monde Emerson Fittipaldi qui était mis à l'honneur.
Je vous propose un petit retour, en images, sur l'évènement. Comme toujours, n'hésitez pas à faire un clic droit sur la souris et à "ouvrir dans un nouvel onglet" afin de les voir en grand format.
Les Sports, Prototypes et barquettes.
Jean-Charles Rédélé très en verve au volant de l'Alpine A220 #1737 avec laquelle André de Cortanze et Jean Vinatier abandonnèrent à la 18ème heure, sur casse moteur, lors des 24 Heures du Mans 1969. L'auto, qui est restée dans la famille depuis la fin du programme, vient de sortir de restauration et elle est superbe.
La baie moteur de l'Alpine A220 #1737 et son V8 Gordini donnent une idée de la qualité de sa restauration.
La fabuleuse A441 #441/0, avec laquelle Alain Serpaggi décrocha le Championnat d'Europe des Voitures de Sport 1974, autre bijou de la collection Rédélé, était également de la fête.
La baie moteur de l'Alpine A441 #A441/0 et son V6 atmosphérique CH-1 de 1997cc d'environ 285cv.
Jean-Charles Rédélé et Philippe Peauger ont eu la gentillesse de prendre la pose le temps d'une photo.
La sublime et toujours aussi performante Ford Mk IV J-9, aux capacités d'accélération lui permettant de lutter, quelques tours, avec l'Hesketh 308E présente sur son plateau.
La splendide Ford F3L Piper/Bailey en sortie de la chicane des stands.
Dernière du trio Ford aux couleurs nationales, la non moins belle Ford GT40 P/1033 dont le propriétaire aura maille à partir, sous drapeau rouge, avec le pilote d'une Alfasud un peu trop optimiste...Fort heureusement, les dégâts seront limités.
La jolie Lola T492 #HU33 qui a participé au championnat nord-américain Sport 2000 entre 1982 et 1985.
Le Spider 905 Martini MK64 #03 faisait son retour en piste ce weekend. Locataire habituelle du Conservatoire de la Monoplace Française, ce châssis fut piloté par Cathy Muller entre 1992 et 1994 et permis à sa pilote de s'imposer à trois reprises.
La très belle Norma M7 avec laquelle Marcel Tarrès remporta le titre lors de la Coupe Alfa Romeo 1991.
La Moynet LM75 est toujours la reine des effets pyrotechniques...
Les Formules 1 et autres monoplaces.
Le double Champion du Monde de F1 1972 et 1974, Champion CART en 1989 et double vainqueur des 500 Miles d'Indianapolis, en 1989 et 1993, Emerson Fittipaldi, était l'invité vedette de l'édition 2025 des Classic Days. Il est ici en séance de dédicaces, accompagné par Jacques Laffite, sous le regard de Bernard Canonne.
Une exposition était organisée dans les stands, regroupant quelques autos évoquant la carrière du champion brésilien. Pour commencer, la Lotus 72 #R4, qui malgré sa magnifique livrée Gold Leaf, est en fait la voiture avec laquelle Graham Hill termina la saison 1970, sous les couleurs de Rob Walker.
La Lotus 49C #R6 qui débuta sa carrière en compétition lors du GP de Belgique 1968, pilotée par Jackie Oliver, qui l'amènera au cinquième rang. Confiée à Graham Hill à partir du GP d'Italie, elle permettra au britannique de remporter sa troisième victoire de la saison, au Mexique, lors du dernier GP, et de décrocher ainsi son second titre mondial. A Partir du GP de Hollande 1969, elle deviendra une des montures de Jochen Rindt et l'autrichien la mènera à la victoire à deux reprises, lors du GP des Etats Unis 1969, à Watkins Glen, et l'année suivante, à Monaco.
La période Copersucar était également mise en avant avec la présence de deux Fittipaldi, cette F5A de 1978, et la F8 qui servait aux démonstrations en piste.
La planche de bord de la Fittipaldi F8/1 avec laquelle Keke Rosberg termina cinquième du Grand Prix d'Italie 1980. Je n'aurais pas la loisir de la voir en piste, Emerson Fittipaldi à son volant. Le brésilien roulera durant le Classic Tour le samedi et, le dimanche, son V8 Cosworth se refusera obstinément à démarrer.
Une autre exposition était organisée dans le paddock sur le thème des 75 ans de la F1. Cette Lola Larrousse LC89/30 en était, entre autre, une des vedettes. Cette monoplace, équipée du V12 Lamborghini, est le châssis #02 avec laquelle Yannick Dalmas débuta sa difficile saison 1989. Confié à Philippe Alliot pour le GP de France et de Grande Bretagne, elle termina sa carrière sportive aux mains de Michele Alboreto lors du GP d'Allemagne 1989.
La BRM P261 #2613 qui a commencé la sison 1964, hors championnat, aux mains de Graham Hill, avant d'être confiée entre le GP de Monaco et celui d'Italie, à Richie Ginther.
Une McLaren M10B, Formule 5000, réapparue en 2006 et présentée par Roy Lane comme étant la #400-04, l'ex châssis Trojan de David Prophet. Sauf qu'une autre #400-04, tracée et considérée comme irréprochable existe en Angleterre. Très probablement une auto reconstruite à partir d'une coque accidentée à un moment ou à un autre.
Seule F1 présente sur son plateau, l'Hesketh 308E #308E/3, que Rupert Keegan, Héctor Rebaque, et Ian Ashley se sont partagés lors de la saison 1977. Ce sera également l'auto que tentera de qualifier, en vain, l'ex-skieuse Divine Galica l'année suivante.
La très belle et irréprochable Surtees TS5A/007, une Formule 5000 pilotée par David Hobbs pour le compte du Team Surtees lors du championnat américain 1970. Le britannique participera à huit courses à son volant, s'imposant à Lime Rock.
Les Anciennes.
Un plateau mélangeait, cette année, les voitures produites avant, et immédiatement après guerre, à l'image de cette très belle Allard J2X qui avait, cependant, quelques problèmes d'incontinence au niveau du bouchon de réservoir.
La grosse attaque pour les occupants de la Lea Francis Type W de 1929.
Les autres beautés en piste et sur les abords du circuit.
Un très beau Marcadier Barzoï K couleur orange papaye.
La Peugeot 204 Coupé Sport "Condrier" de François Allain.
Aperçue sur les pelouses du circuit, un très beau Coach Salmson 2300S, une rareté produite à un peu plus de trois cent exemplaires entre 1953 et 1957.
Un magnifique cabriolet Panhard Dyna X de 1952.
Le Classic Tour.
Une fois encore, le Classic Tour permis de découvrir de magnifiques routes nivernaises.
Une rareté présente sur la balade, la D.B Barquette Le Mans 1953 #788 qui termina 19ème des 12 Heures de Sebring 1954 aux mains de Ken Heavlin et Colin J. Davis, remportant la classe 750 cc. Elle sera ensuite équipée d'un surpresseur MAG avant d'être engagée dans des courses américaines par Stanley Mullin.
Le flat twin 750cc de la Barquette D.B Le Mans 1953 et son surpresseur MAG.
Une très belle évocation de Peugeot 201 X corrézienne aperçue durant la balade.
Le traditionnel Classic Tour faisait, cette année, étape au Château de Blet.
Une très belle Porsche 911 3.2l devant les murailles du château.
Une magnifique Mercedes 280 SL Pagode California dans les allées du Château de Blet.
Très belle également, cette Porsche 930 1989.
Bernard Canonne couvrait l'évènement.
La Parade dans Nevers.
La reconstruction de l'étonnante Hélica de Marcel Leyat dans sa version 1919 devant le kiosque du Parc Roger Salengro, but de la parade dans Nevers.
Le poste de pilotage de l'Hélica.
L'occasion de croiser Jean-Pierre Olayat et Vincent Chamon, et de discuter de leurs projets à venir.
Une Ferrari 348 dans les allées du Parc Roger Salengro.
Tout l'esprit des Classic Days en une seule image. Une splendide Jaguar XK120 OTS côtoie une Renault 4L magnifiquement restaurée lors de la parade du samedi soir.
La Parade Autosur.
Comme chaque années, parade caritative sponsorisée par Autosur était organisée. Avec 911 autos en piste, le record n'a pas été battu, mais ce défi reste un beau moment de partage entre passionnés.
Une très belle Porsche 993 en piste.
Le magnifique Coach D.B #1109 aperçu durant la parade, l'auto, très bien restaurée, à participé à toute les sessions piste auxquelles elle était inscrite.
Pours fini, une évocation de Ford Capri Perana, la version Sud-Africaine du coupé motorisée par un V8 302.