La 53ème édition du Circuit des Remparts d'Angoulême s'est déroulée du vendredi 19 au dimanche 21 septembre 2025.
Comme toujours, et malgré une météo changeante le dimanche, le public a répondu présent et les onze mille spectateurs ont assisté à un spectacle en piste de grande qualité.
Traditionnellement, de belles autos était également présentées dans les rues de la ville, par les clubs ou l'organisation.
Je vous propose ce soir un petit retour en images sur l'évènement.
Comme toujours, pour voir les photos en grand format, n'hésitez pas à faire un clic droit sur la souris et à les "ouvrir dans un nouvel onglet".
Le Concours d'Etat.
La Venturi 400 GT #0001 remporte le "Best of show" du Concours d’État FFVE dans le cadre de l'édition 2025.
Cette très belle Lotus Eleven S1 n'a apparemment pas été primée.
Le Concours d'Elégance.
Cette magnifique reconstruction de la Bugatti Type 50T Landaulet, sur un dessin de Jean Bugatti, à priori la #50155R, réalisée par Hubert Haberbusch entre 2016 et 2021, a remporté la classe "1921-1945" du concours.
Croisées dans les rues de la cité charentaise.
Une très belle berline SIMCA 8 1200 vue place du Champs de Mars.
Les TVR étaient présentes en nombre cette année. Il est à noter que les nouveaux aménagements urbains de la cité charentaise ont exilé les voitures des clubs bien plus loin que les années précédentes.
Sur le stand de la FFVE trônait cette superbe Peugeot type 174, la #3546, châssis long en version torpédo ponté. Transformé en camion durant la seconde guerre mondiale, elle avait trouvé, un temps, refuge au Musée Automobile de Vendée avant d'être revendue. Les frères Marcadier viennent de lui redonner sa beauté originelle.
Une très belle Bugatti 35 esseulée dans la cours de l'hôtel de ville.
Un châssis de Bugatti 37, un moteur de 44, pour une monoplace à l'esthétique attirante, et qui aura fait beaucoup parler cette année.
Vue également dans la cours de l'hôtel de ville, l'Alfa Romeo 6C 1750 #851.3005, juste magnifique.
Les jardins de l'hôtel de ville étaient, cette année, réservés au Mors, ici un type XR de 1913.
Je me fait un plaisir de les prendre en photo tout les ans, d'autant que la communauté s'agrandie peu à peu.
Une très belle belle Chenard et Walker quittant l'exposition dédiée à la marque.
Avec la sortie d'un nouvel album, les rues de la capitale de la bande dessinée étaient parées aux couleurs de Michel Vaillant.
Dans le paddock.
Jean-Paul Brunerie et Ian Wilson toujours sur le pont et avec le sourire.
Raul Marchisio, ici en bonne compagnie, était venu pour faire le spectacle au volant de sa Lancia Delta HF Integrale Gr.A. Mission accomplie.
La très belle AC Bristol monoplace, modifiée en France en 1957 pour courir en F2, engagée sur le Plateau Raymond Sommer. Malheureusement son pilote belge se loupera au Marronnier dès le premier tour des essais, sous la pluie, et ouvrira son train avant.
Les Courses:
Le Plateau Marc Nicolosi.
Charles De Villaucourt, victorieux du plateau Marc Nicolosi au volant de sa Bugatti Type 51.
Jonathan Bailey prend la seconde place à moins d'une seconde au volant de la 35C #4059/4831, ex-Elizabeth Junek.
Le Plateau Maurice Trintignant.
Nicolas Komaroff s'impose sur son Austin Seven de 1938.
Christian Pedersen termine sur la troisième marche du podium au volant de "Miss Green", un racer Austin Seven surcompressé de 1936
Sur le même plateau, l'Antony A1 1500 Course de 1924, une des rares survivantes de la marque douaisienne.
Le Plateau Didier Auriol.
L'édition 2025 étant placée sous le signe de Michel Vaillant, les Vaillante Grand Défi, basées sur des barquettes Hommell, étaient présentes "en masse" dans les rues du circuit charentais. Manifestement, la moitié des seize exemplaires produits étaient là.
Ici la Vaillante Grand Défi #07 de Mickael Morvan.
Autre animatrice du Plateau Didier Auriol, la Metro 6 R4 pilotée par Thierry Marquerol.
Le Plateau Raymond Sommer.
Simon Kelleway au volant de sa Riley Sprite TT de 1937.
Egalement engagée sur ce plateau, la superbe Talbot Lago T110 C de Laurent Schneider.
Philippe Guy passe la ligne au huitième rang a bord de sa Riley 12/4 Special.
Le Plateau Henri Greder.
Jean-François Besson a, littéralement, survolé la manche au volant de son Alpine A 110 Gr IV.
Jean-Jacques Renaut, ici la roue avant gauche levée à bord de sa Porsche 911 3.0 RS, termine second après une belle bagarre en début de course.
Le très beau coupé Alfa Roméo 1750 GTA de Sidney Beynat qui donnait au circuit charentais des airs de Targa Florio.
La Parade Georges Monneret.
Un plateau regroupant des motos anciennes faisait son retour et Philippe Monneret, au guidon d'une Gilera 500 Quatro, très musicale, s'en est donné à cœur joie.
Le très beau side New Maj à moteur JAP de Philippe Desclaux et Julien Leproux.
Interlude...
La Patrouille Mustang X-Ray a fait deux jolis passages au dessus du circuit, exhibant ses deux Pilatus PC-21.
Le Plateau Jean-Pierre Beltoise.
Damien Kohler remporte une nouvelle fois le plateau au volant de sa Diva F10.
La lutte a cependant été rude avec Olivier Muytjens et sa Cobra Daytona, victorieux l'année dernière. Il aura fallu toute sa maitrise et toute sa connaissance du circuit pour que Damien Kohler réussisse à la contenir.
L'étonnante Arkley SS de Steven Edgar termine au huitième rang.
Le Plateau Raymond Mays.
Les Brescia du Club Bugatti France, à l'image de celle du britannique Peter Livesey, ont terminé leur raid au cours du Plateau Raymond Mays, superbe.
En dehors des Type 13, d'autres belles de Molsheim étaient présente sur la plateau, entre autre cette magnifique type 37 GP de 1926, apparemment la #37124.
Le Plateau Timo Mäkinen.
"Maverick" s'impose à bord de sa Lotus Elan de 1964.
Autre auto atypique avec la Daimler SP250 1963 de San Mooney qui terminera au seizième rang.
Le Plateau Philippe Sreiff.
Une nouveauté avec le Plateau Philippe Streiff , réservé au Sport Prototype des Coupes Nationales. Olivier Tabone remporte la manche au colant de sa Le Gallen LLG82.
La très belle ARC MF 16 de Jean-Sébastien Vayssière termine au sixième rang.